Titres :
DE PASSAGE SUR TERRE
EL DORADO
ICI L'HOTEL
L'ETE DANS LA CITE
LIBRES ET INSOUMIS
MANJU
MEME LES ABEILLES?
ON N' APPARTIENT A PERSONNE
OPALINE
RIEN N'EST TROP BEAU
SI TU LES ECOUTES
TELEROINE
DE PASSAGE SUR TERRE

Derrière des murs anti bruits,
derrière des doubles vitrages,
tu t'es construit un petit paradis,
un monde à ton image.

De passage sur terre
Toi et moi, de passage sur terre
Dans l'opulence ou la misère
toi et moi de passage sur terre

Ouragans, tremblements de terre
Cyclones, secousses planétaire
?a sert ? qui de se faire la guerre
Nous qui respirons le même air

De passage sur terre
Toi et moi, de passage sur terre
Dans l'opulence ou la misère
toi et moi de passage sur terre

Attention au seuil de saturation
C'est plus de la science fiction.

Cette nuit on se fait la belle .. étoile,
laissons nous glisser dans la mer
sur sa peau fluorescente, je nage entre la lune et la terre

De passage sur terre
Toi et moi, de passage sur terre
Dans l'opulence ou la misère
toi et moi de passage sur terre

Retour haut de page


EL DORADO



C'était dans l'air du temps, sur des cartes postales,
images propagées.
l'Afrique et L'Amérique, oui ça faisait rêver.

Partis pour l'aventure, ils avaient fière allure
fraîchement débarqués
dans la brousse africaine tout endimanché.

Ref : El Dorado

Toi qui n'as pour seules richesses
que les reflets d'argent sur la mer étoilée,
et un cœur en or, qui a tout donné.
Tu peux même plus manger le poisson que tu as pêché,
en Europe, envoyé.
Il sera vendu chez moi devant les Pyrénées.

Il ne te reste plus qu'à mater la télé, série publicité
brushing et dentelles, chemises amidonnées.
Des voitures de sports et des chaînes en or qui brillent au poignet,
un monde parallèle, un rêve éveillé.

Ref : El Dorado

Comment garder l'espoir quand y a rien à garder,
rejoindre Gibraltar pour une vie dorée.
Les enfants du village tentent la traversée
et bien loin du rivage la pirogue a coulé.

Ref : El Dorado

Dans mon beau pays y'a de la misère aussi, y'a plus rien à gratter
si ce n'est un millionnaire, un ticket de tiercé,
Ici et ailleurs, on aime pas beaucoup les gens d'à coté
à quelques kilomètres déjà des étrangers.

Ref : El Dorado

Nos aïeux sont partis pour fuir la misère et forcer le destin
revenus sans un sou et le cœur en chagrin.

Ref : El Dorado


Retour haut de page


ICI L'HOTEL

J'étais loin de Paname, dans un taxi local
qui cherchait le bitume sur la piste infernale,
Je suis tombé en panne à minuit dans la brousse,
dans la nuit tropicale, les souvenirs aux trousses.
Pas d'eau courante, mais la courante,
pas de bagnoles mais des carrioles,
pas de pigeon mais des vautours qui s'envolent.
J'étais parti, gonflé à bloc, mais pas prêt pour un changement d'époque.

Ici l'hôtel a perdu ses étoiles, avec vue sur le ciel, le reste m'est bien égal.
Ici l'hôtel a perdu ses étoiles, avec vue sur le ciel, le reste m'est bien égal.

A l'entrée de la ville, un vieux tank rouillé,
vestige de la guerre civile, une statue sans liberté.
Pas de trottoirs mais des flaques en miroir, reflets d?une gloire passée.
Après avoir goûté au vin de palme qui fermente au soleil,
je me suis téléguidé au fond d'une cabane toujours en éveil,
ou l'on distille le réconfort,
jolies filles et gin local à réveiller un mort,
gin local à réveiller un mort.

Ici l'hôtel a perdu ses étoiles, avec vue sur le ciel, le reste m'est bien égal.
Ici l'hôtel a perdu ses étoiles, avec vue sur le ciel, le reste m'est bien égal.
Ici l'hôtel a perdu ses étoiles, avec vue sur le ciel, le reste m'est bien égal.
Ici l'hôtel a perdu ses étoiles, avec vue sur le ciel, le reste m'est bien égal.

Le message tambour annonce un mariage
j'ai suivi le bruit qui court jusqu'à la place du village.
Les robes se soulèvent et les chaussures s'envolent
et mes ennuis s'envolent, au milieu des sourires.

Ici l'hôtel a perdu ses étoiles, avec vue sur le ciel, le reste m'est bien égal.
Ici l'hôtel a perdu ses étoiles, avec vue sur le ciel, le reste m'est bien égal.
Ici l'hôtel a perdu ses étoiles, avec vue sur le ciel, le reste m'est bien égal.
Ici l'hôtel a perdu ses étoiles, avec vue sur le ciel, le reste m'est bien égal.

Retour haut de page


L'ETE DANS LA CITE

Ce matin encore en ouvrant le journal

Quelques degrés de plus, je suis au plus mal
Je vis dans un courant d'air
Le frigo grand ouvert
Malgré ça, j'ai l'impression d'être dans un bocal
Peu à peu de me transformer
en végétal
Et pendant que je me déshydrate
toi, tu déambules,
décontracte.

L'été dans la cité
Pas un souffle d'air dans la capitale
pas un ventilo l'été sera chaud

Pour traverser la rue,
c'est toute une expédition,
y'a le gazon qui craque
et le goudron qui fond.

Moi je manque pas d'air
J'ai toujours le moral
je vois mes yeux dans tes yeux,
ça me rend
sentimental
Nous serions beaucoup mieux à
l'horizontale
Pour une nuit torride,
Nous deux,
sous les étoiles


L'été dans la cité
Pas un souffle d'air dans la capitale
pas un ventilo l'été sera chaud

Retour haut de page


LIBRES ET INSOUMIS




Les voil? repartis ? la guerre, la fleur au fusil
Le moment o? il y a des affaires ? faire, peu importe les vies
Beaucoup sont tomb?s dans les rizi?res, l?arm?e, la gu?rilla
Envoy? au beau milieu de l?enfer, sans jamais savoir pourquoi

C?est le film de ta vie qui repasse
Est-ce ton ennemi qui est en face,
pr?t ? donner ta vie pour qu?on puisse na?tre ici, libre et insoumis !

Ecrire, dire, lib?rer ses souvenirs
tout d?noncer, plut?t risqu?,
comme avenir

Enfin de retour au pays, ou rien a chang?
Ici on ne parle pas du conflit
Personne ne sait la v?rit?
pr?t ? donner ta vie pour qu?on puisse na?tre ici
libre et insoumis

La la la

Un jour tu as crois? son chemin elle a chang? ton destin
Journaliste, sur la liste, rouge ,num?ro 1
Elle a donn? sa vie pour qu?on puisse ?tre i?i, libre et insoumis !

Ecrire, dire, lib?rer ses souvenirs
tout d?noncer, plut?t risqu?,
comme avenir

Devenu un vagabond dans la ville
toutes ces images, ces visages qui d?filent
Marqu? pour la vie, inutile ici
mais libre et insoumis !

Ecrire, dire, lib?rer ses souvenirs
tout d?noncer, plut?t risqu?,
comme avenir

Libre et insoumis !


Retour haut de page


MANJU


Laisses toi aller l?ami, dans la new-town Africaine
ou les t?les ondulaient au rythme du reggae..
Dans les rues ensabl?es, tu balan?ais ta d?gaine,
? la tomb?e de la nuit, quand la musique est reine.
Si tu va l? bas, c?est sans h?sitation
Apr?s le baobab, change de direction

Soul brother !
Non non pas d?ennemi
Soul brother
Non, non pas d?ennemi, mais de nouveaux amis


Et c?est bard? de gri-gri que tu passais tranquille
le poste de douane, ?a ne tiens qu?a un fil
qui a cass?, quelqu?un t?a d?nonc?
peut ?tre un voisin qui voulait ta t?l?.
Arr?t?, pour trafic illicite
Condamn?, pour trafic illicite

Soul brother !
Non non pas d?ennemi
Soul brother
Non, non pas d?ennemi, mais de nouveaux amis


Tu a risqu? le tout pour le tout
Oui tu as perdu, mais pas tout
Car toi jamais tu ne cherche ? te venger
Non, non pas d?ennemi, mais de nouveaux amis
Car toi jamais tu ne cherche ? te venger
Non, non pas d?ennemi, mais de nouveaux amis


Soul brother !
Non non pas d?ennemi
Soul brother
Non, non pas d?ennemi, mais de nouveaux amis


J?entends le bruit qui court, le message tambour


Retour haut de page


MEME LES ABEILLES?

Quelques-uns se partagent les b?n?fices du doute
peu importe l?h?ritage tant que les z?ros s?ajoutent.

Elle a bon dos la fatalit?, c?est une affaire de fric!
Assez jou? ? l?apprenti sorcier, c?est une affaire de fric!
Des animaux qui n?ont jamais vu le soleil.
Des fruits, des l?gumes, calibr?s, tous pareils
Respect aux faucheurs d?OGM, qui attirent l?attention sur le probl?me

M?me les abeilles deviennent amn?siques, elles se perdent en chemin, perdues en chemin

Ici la loi n?est pas la m?me que de l?autre c?t?, alors qui d?tient, qui d?tient, la v?rit?
Ici le dieu n?est pas le m?me que de l?autre c?t?, alors qui d?tient, qui d?tient, la v?rit?
Elle a bon dos la fatalit?, c?est une affaire de fric !
Assez jou? ? l?apprenti sorcier, c?est une affaire de fric !

M?me les abeilles deviennent amn?siques, elles se perdent en chemin, perdues en chemin

Dans cette affaire nous sommes les t?moins, et les victimes ; les enfants de demain
Respect ? tous les japonais, un cri d?alarme bien vite ?touff?
Confiance aveugle en des dirigeants qui ont laiss? pousser les champignons g?ants,
toxiques, au bord du Pacifique.

M?me les abeilles deviennent amn?siques, elles se perdent en chemin,
perdues en chemin

Elle a bon dos la fatalit?, c?est une affaire de fric!
Un nouveau produit mis sur le march?, c?est une affaire de fric!
C?est secondaire de conna?tre les effets, c?est une affaire de fric!
Assez jou? ? l?apprenti sorcier, c?est une affaire de fric!

M?me les abeilles deviennent amn?siques, elles se perdent en chemin,
perdues en chemin

Ici la loi n?est pas la m?me que de l?autre c?t?, alors qui d?tient, qui d?tient, la v?rit?
Ici le dieu n?est pas le m?me que de l?autre c?t?, alors qui d?tient, qui d?tient, la v?rit?
Ici la loi n?est pas la m?me que de l?autre c?t?, alors qui d?tient, qui d?tient, la v?rit?


Retour haut de page


ON N' APPARTIENT A PERSONNE

La chance de na?tre au bon endroit
ni enfant esclave, ni enfant roi
d?avoir pu grandir en ayant le choix, le choix.

Je correspond pas au profil, aux profits qui d?filent
aux actions qui descendent
remontent et redescendent.

On appartient ? personne, on appartient

Toujours un enfant, toujours en retard
rentrer dans les rangs, pour moi c?est trop tard
finir en errant dans un couloir, au rencard.

J?aime les sonorit?s bizarres
je fais pousser les fruits du hasard
du plus am?re au plus doux
du plus aust?re au plus fou.

On appartient ? personne, on appartient

Pas de soucoupes volantes, de missiles sol-air
particules d?amiante, d?chets nucl?aire
mais des petits oiseaux qui s?ment la panique
sur la terre.

Je ne veux pas d?une vie aromatis?e, aux parfums artificiels
mais une saveur oubli?e, un go?t de libert?.

On appartient ? personne, on appartient

Allez viens, je t?emm?ne dans un film
fais ta valise, on quitte la ville
dans la for?t tropicale
en immersion totale.

Nous voil? comme deux aimants
attir?s par les courants
en apesanteur on danse
dans le monde du silence.

On appartient ? personne, on appartient


Retour haut de page


OPALINE

C?est une chatte peu caline
Qui ne supporte pas les caresses
et qui fait briller ses canines
au moindre signe de tendresse

Elle chasse les oiseaux hors du nid
Elle traque les souris sans abris
Opaline, Opaline
Elle passe sans un mot, sans un bruit
Le masque tombe avec la nuit
Opaline, Opaline

Elle n?a que faire des compliments
Des po?sies, des boniments
Elle aime les mots qui font mal
Elle aime les m?les sans un mot

Elle chasse les oiseaux hors du nid
Elle traque les souris sans abris
Opaline, Opaline
Elle passe sans un mot, sans un bruit
Le masque tombe avec la nuit
Opaline, Opaline

Au moment le plus intime
Quand on ?teint la lumi?re,
Deux pupilles s?illuminent
Tu peux faire ta pri?re

Et la voil? qui fredonne
et la voil? qui s?abandonne
Qui s??tire et ronronne
Juste avant de bondir!

Elle chasse les oiseaux hors du nid
Elle traque les souris sans abris
Opaline, Opaline
Elle passe sans un mot, sans un bruit
Le masque tombe avec la nuit
Opaline, Opaline

Yves 'ivi' Charlot

Retour haut de page


RIEN N'EST TROP BEAU

Je ?suis pas ordinaire, ni extra-ordinaire
mais je ferai tout pour lui plaire.

J?ai repris un boulot, des horaires de bureau
pour un salaire de mis?re.

Avec elle, j?irai tous les week-end ? la campagne,
les vacances ? la mer.

Je ?suis pas ordinaire, ni extra-ordinaire
mais je ferai tout pour lui plaire.


Pour toi, rien n?est trop beau
Pour toi, rien n?est trop beau
Pour toi, rien n?est trop beau
Pour toi, rien n?est trop beau


T?l?marketing, e-mailing et meeting,
la performance.

Etre un num?ro, payer plus imp?ts, avoir plus?
d?importance.

Souviens toi, il faut suivre la r?gle qui frappe,
le bout des doigts.

Je ?suis pas ordinaire, ni extra-ordinaire
mais je ferai tout pour lui plaire !


Pour toi, rien n?est trop beau
Pour toi, rien n?est trop beau
Pour toi, rien n?est trop beau
Pour toi, rien n?est trop beau


Rien n?est trop beau
Rien n?est trop beau


Retour haut de page


SI TU LES ECOUTES



Une forme inconnue, sur la mer apparue,
plus elle se rapprochait, plus la peur grandissait
Tout d?abord tu as cru que les dieux ?taient venus
le soleil frappait sur les casques qui brillaient.
Voil? les conquistadors, les robots du si?cle d?or
Ils te prendront tout pendant que tu dors et frappent leur monnaie avec ton or.

Si tu les ?coutes, il faut dire merci, si tu les ?coutes, c?est bon pour l??conomie
Mais pas pour toi, pour toi c?est fini, la vie cool man, pour toi c?est fini !

L? ou tu dormais, poussent les casinos, l? ou tu p?chais, passent les paquebots
Depuis l?arriv?e des multinationales, le jardin d?Eden est un paradis fiscal
Priv?, d?fiscalis?, ton jardin d?Eden est un paradis fiscal


Les Anglais, les Fran?ais, Espagnols, Hollandais
y?a rien ? faire, ton ?le est toujours occup?e).
(Des histoires, des histoires, l?Histoire est ? revoir,
toute ta vie , on t?as racont? des histoires. Listen !

Jour apr?s jour sur le d?barcad?re, tu as vu d?filer missionnaires et militaires
C?est comme ?a ils disaient que tu n?avais pas d??me,
que la foi te sauverait des flammes !
Les Incas, les Mayas, les Azt?ques, Mexicas, Cara?bes, Arawaks, Navarro etc.
Pas de cam?ra, journalistes et m?dia,
mais de bouche ? oreilles tu n?oublieras pas.

L? ou tu dormais, poussent les casinos, l? ou tu p?chais, passent les paquebots.
Depuis l?arriv?e des multinationales, le jardin d?Eden est un paradis fiscal.
Priv?, d?fiscalis?, ton jardin d?Eden est un paradis fiscal.

Tu as cri? l?alarme, d?fendu ton pays.
Mais tu n?avais pas d?arme contre les maladies.
Ce sont les Africains, d?port?s par millions.
Qui ont remis les cha?nes dans les plantations.

Si tu les ?coutes, il faut dire merci, si tu les ?coutes, c?est bon pour l??conomie
Mais pas pour toi, pour toi c?est fini, la vie cool man, pour toi c?est fini !
L? ou tu dormais, poussent les casinos, l? ou tu p?chais, passent les paquebots
Depuis l?arriv?e des multinationales, ton jardin d?Eden est un paradis fiscal
Priv?, d?fiscalis?, ton jardin d?Eden est un paradis fiscal.


Yves ? ivi ? Charlot


Retour haut de page


TELEROINE



Quand pour la premi?re fois, tes yeux se sont ouverts,
C?est la t?l?vision, que tu as d?couvert
La voix famili?re de la douce speakerine qui ber?ait ton sommeil,
devint ton h?ro?ne

Television , my love
Television, I love

Une arm?e d??lectrons
a r?duit ? n?on
ton imagination

Elle ?claire ta vie, ton appartement
Ton unique amie, ton m?dicament
Elle te manque, c?est de pire en pire
Il faut qu?elle soit devant toi, pour qu?enfin, tu respires

Television , my love
Television, I love

une arm?e d??lectrons
a r?duit ? n?on
ton imagination

Dans la rue, tu marches en regardant par terre
Tu souffles, tu craches, tu vocif?res
D?s que tu l?ve la t?te, c?est ? elle que tu penses
A travers les fen?tres, son ombre qui danse.

Television, my love
Television, I love my television




Yves ? ivi ? Charlot


Retour haut de page


ividub@orange.fr © Webcomminges 2011